Au même titre que le cancer et l’alcoolisme, la violence conjugale est devenue est un vrai enjeu pour la santé publique. D’ailleurs, en France et en Europe, c’est la première cause de mortalité des femmes de moins de 59 ans.
Si on subit de la violence conjugale, il est essentiel d’en parler or, les victimes de violences conjugales acceptent la situation par peur de perdre la garde des enfants, de représailles, de faire face à des institutions judiciaires, de ne pas arriver à maîtriser les obstacles matériels… Mais il ne faudrait pas oublier ces effets comme l’anxiété, la grande fatigue physique, la perte de l’estime de soi…
La violence conjugale prend différentes formes, ça peut être de la violence verbale comme le chantage, les menaces ou les insultes, de la violence psychologique à l’instar du harcèlement, des humiliations, du mépris ou du dénigrement ou encore de la violence physique comme les blessures, les coups, la destruction des matériels. On parle aussi de la violence sexuelle comme les attouchements, le viol ou les pratiques sexuelles imposées, de la violence administrative comme la privation de papiers (carte de sécu, carte de séjour…) ou de la violence économique comme l’interdiction de travailler, la privation de ressources, l’accaparement du salaire… La violence conjugale n’a rien à voir avec une dispute à cause de la relation inégalitaire entre les 2 partenaires. Qu’importe sa forme, d’après l’article 410 du Code pénal de la loi du 24 novembre 1997, la violence conjugale est un délit qui est puni par la loi même si les partenaires ne sont pas mariés.